Charge mentale masculine

La vérité sur la charge mentale : les hommes aussi la subissent

Le nouvel argument à la mode

Dans les divorces, on entend souvent la même rengaine : « J’étais épuisée par la charge mentale. »

Ce concept est devenu l’explication miracle pour justifier une séparation, accuser l’homme de ne pas en faire assez, et se dédouaner de toute responsabilité.

Mais derrière ce mot, qu’est-ce qu’on trouve vraiment ? Une réalité scientifique solide, ou une récupération idéologique qui permet de se poser en victime ?

La vraie définition : un concept universel

En ergonomie et en psychologie cognitive, la charge mentale a une définition claire : l’effort cognitif nécessaire pour accomplir une tâche.

  • Un chirurgien qui opère vit une charge mentale.
  • Un pompier qui entre dans les flammes vit une charge mentale.
  • Un cadre qui gère dix projets à la fois vit une charge mentale.
  • Un père qui pense aux factures, aux travaux, aux papiers de la maison aussi.

Autrement dit : tout être humain qui vit, bosse, organise et assume porte une charge mentale.
Le problème, ce n’est pas la réalité du phénomène. C’est la façon dont le concept a été réduit, détourné et instrumentalisé.

En psychologie, on la définit ainsi : “sollicitation constante des capacités cognitives et émotionnelles d’une personne, liée à la planification et à la gestion des tâches” (Wikipédia).

De la science à l’appropriation féministe

Le concept scientifique a été transformé en slogan militant.

On l’a ramené uniquement au foyer, uniquement aux femmes, et uniquement pour accuser les hommes, à l’instar du fameux « pervers narcissique » (lire mon article sur le sujet).

C’est ce qu’on peut appeler une appropriation féministe : prendre un concept universel, le tordre, l’enfermer dans un cadre idéologique et l’utiliser comme arme.

Dans cette vision tronquée, penser aux courses, aux repas, aux devoirs des enfants devient une souffrance féminine absolue.
Mais curieusement, les responsabilités assumées par les hommes — finances, logistique, sécurité, réparations — passent totalement sous silence.

Le pire, c’est que cela marche devant les juges aux affaires familiales féminisés et idéologisés. C’est ainsi que le narratif de la carrière de Madame mise de côté pour s’occuper des enfants et de la maison pendant que Monsieur a eu tout loisir de se lever à 5 heures du matin pour s’épanouir à travailler 50 heures par semaine pour nourri sa famille donne souvent malgré tout lieu à un généreuse prestation compensatoire (lire mon article).

Quand tout devient « charge mentale »

Aujourd’hui, le terme est utilisé comme un mot-valise.

  • Tu es fatiguée ? → charge mentale.
  • Tu es frustrée dans ton couple ? → charge mentale.
  • Tu veux divorcer sans assumer ton choix ? → charge mentale.

C’est un discours circulaire : impossible à contester. Si tu oses dire que ça n’explique pas tout, on t’accuse de “ne pas comprendre la charge mentale”.

En réalité, tout est charge mentale : respirer, vivre, travailler, anticiper, élever des enfants, gérer son quotidien. C’est le lot de toute personne adulte.
En faire une “découverte féministe”, c’est infantilisant. C’est une façon moderne de dire : « la vie est difficile, donc je ne suis pas responsable. ».

Un concept qui déresponsabilise

La charge mentale, telle qu’elle est brandie aujourd’hui, n’aide pas à mieux s’organiser. Elle sert surtout à trouver un coupable.
Et ce coupable est toujours le même : l’homme.

Plutôt que de chercher à mieux répartir les tâches ou à se responsabiliser, on s’enferme dans le rôle de victime.
C’est exactement la logique des féministes 2.0 et des wokistes : créer des termes qui déchargent de la responsabilité individuelle pour transformer toute difficulté en oppression subie. C’est un peu le même concept avec le fameux pervers narcissique (à lire ici).

Remettre l’église au milieu du village

Oui, la charge mentale existe. Oui, elle peut peser. Mais non, elle n’est pas une exclusivité féminine.
Un homme qui pense aux factures, aux impôts, à la sécurité de sa famille, à la voiture qui doit passer au contrôle technique, porte lui aussi une charge mentale.

Ce que le discours féministe oublie volontairement, c’est que les responsabilités se répartissent différemment, pas forcément moins.
Et si la vie de famille est exigeante, c’est normal. La vie adulte est une accumulation de responsabilités.

Croire qu’on peut s’en extraire en brandissant un concept à la mode, c’est refuser de grandir.

Assumer au lieu de fuir

La charge mentale n’est pas un “fardeau féminin invisible”, c’est simplement la réalité universelle d’avoir une vie et des responsabilités.
Ceux qui l’instrumentalisent s’en servent pour fuir leurs choix, éviter de rendre des comptes et culpabiliser l’autre.

Mais toi, si tu traverses un divorce, rappelle-toi : ce n’est pas toi qui dois porter toutes les accusations.
Tu as ta part, mais pas celle qu’on voudrait t’inventer.

Au final, la charge mentale, c’est juste la vie. Ce qui fait la différence entre un humain et une victime, c’est le fait d’assumer ses responsabilités.

Ne te laisse pas manipuler

Si ton ex te sort la “charge mentale” comme excuse, rappelle-toi : ce n’est pas une loi scientifique, c’est une rhétorique.
Tu n’as pas à endosser 100 % des responsabilités de son mal-être.
Assume ce qui t’appartient, mais refuse le rôle de bouc émissaire.
La vraie force masculine, c’est de regarder la réalité en face, sans se cacher derrière des slogans.

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